Pascale Catala,
chercheur en parapsychologie
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Membre de
l'Institut Métaphysique International, fondation qui étudie
depuis 1919 les phénomènes paranormaux, Pascale Catala se prête
rarement au jeu de l'interview. Sans doute parce qu'elle est
souvent la seule à en respecter les règles. L'auteur du livre
"Apparitions et maisons hantées : réalité inquiétante ou
fantasme ?" constate que ses propos sont fréquemment déformés.
La raison ? C'est elle-même qui la donne : considéré comme une
question peu sérieuse, le sujet des hantises est laissé aux
"marchands de sensationnel" qui versent systématiquement dans le
racolage. Toute approche raisonnable leur parait donc moins
intéressante. Pourtant, lorsqu'elle s'exprime librement, Pascale
Catala nous ouvre les portes de la parapsychologie ! |
Propos recueillis par Erick Fearson
Erick Fearson : Pascale
Catala, comment passe-t-on de l’ingénierie informatique à la
parapsychologie ?
Pascale Catala : A vrai dire je ne
suis pas passée de l’une à l’autre. Adolescente, je me suis intéressée à
la fois à l’informatique, à la psychologie et à la parapsychologie,
ainsi qu’à d’autres domaines d’ailleurs. Plus tard, alors que je
commençais déjà à travailler dans l’informatique, j’ai terminé ma
licence de psychologie et continué à participer aux activités d’un
groupe de recherche en parapsychologie. Je crois que le point commun de
tout ça était simplement une très grande curiosité intellectuelle. A
l'époque, l’informatique était une science naissante, porteuse de
promesses d’avenir (dont beaucoup ont été tenues depuis). Quant à la
parapsychologie expérimentale, elle n’avait débuté que dans les années
30 et on ne savait pas très bien ce que l’on pouvait en attendre, mais
les possibilités semblaient fantastiques.
Aujourd’hui encore, nombre d’étudiants qui
s’intéressent à la parapsychologie scientifique ont une formation
pluridisciplinaire, et l’on ne peut que s’en réjouir. Les problèmes
posés, liés à la conscience humaine, y sont si complexes qu’il est
nécessaire d’adopter une position englobante, décentrée, et surtout
ouverte pour pouvoir mener ne serait-ce qu’un embryon de réflexion sur
ce sujet.
E.F. : Vous êtes
l’auteur de l’ouvrage "Apparitions et maisons hantées". D’où vous vient
cet intérêt pour les hantises ?
P.C. : Il provient simplement de
rencontres. Rencontres, non avec des fantômes, mais avec des chercheurs
s’intéressant aux hantises. J’ai fait la connaissance de mon ami
François Favre lorsque j’étais étudiante, il avait déjà publié des
articles sur les apparitions et avait observé lui-même des phénomènes
surprenants. Puis Hans Bender, un illustre universitaire allemand qui a
fait connaître le cas de poltergeist le plus célèbre, Rosenheim
(un poltergeist est un ensemble de phénomènes inexpliqués, comme
des bris d’objets, des lueurs ou des bruits sans cause). J’ai ensuite eu
la chance de rentrer en contact avec d’autres spécialistes qui m’ont
tous raconté des histoires passionnantes. Ces histoires de fantômes
avaient une particularité : elles n’étaient plus seulement des récits
réservés aux longues soirées d’hiver et destinées à se donner la chair
de poule dans un délicieux frisson. Il s’agissait d’observations
"scientifiques", c’est-à-dire effectuées avec rigueur, souci
d’objectivation, techniques de mesures, sans interprétations
prématurées, etc.
A mon intérêt de toujours pour la
littérature fantastique, la science-fiction ou l’imaginaire, s’est donc
alors ajoutée une curiosité et un besoin de chercher des explications.
Comment ces phénomènes sont-ils possibles ? C’est la question que je me
suis posée à la suite de mes entretiens avec ces personnalités
scientifiques, préoccupation qui ne m’a plus quittée depuis.
E.F. : Comment
expliquez-vous que la littérature française et en particulier les études
sur ces phénomènes soient assez pauvres sur le sujet comparativement aux
pays anglo-saxons ? Pourquoi ce sujet est-il encore tabou,
spécifiquement en France ?
P.C. : Les fantômes ne sont pas
absents de la littérature française (à commencer par la merveilleuse
nouvelle du Horla de Maupassant), bien au contraire. Mais seul
les aspects mythiques, légendaires et fantastiques sont évoqués. Les
fantômes sont d’excellents sujets de fiction et le public est toujours
fasciné par leur mystère et leur poésie (le côté qui vous intéresse
aussi si j’ai bien compris). En revanche, les études qui révèlent une
certaine objectivité du phénomène et tentent une approche scientifique
ou documentaire de la question sont assez rares, c’est vrai ! Dans les
pays anglo-saxons, on n’a pas le même tabou qu’en France. En
Grande-Bretagne par exemple, on a une tradition millénaire de
familiarisation avec les hôtes des demeures hantées. Cela fait partie de
la culture, et donc le fantôme peut être étudié comme tout autre "objet
culturel". Aux Etats-Unis ou en Allemagne, on est plus pragmatique, plus
terre-à-terre : il y a des bruits bizarres dans une maison ? On va aller
voir ce qui s’y passe et si possible filmer.
Mais en France, l’opinion dominante est
que ces bizarreries n’existent pas, ne relèvent que de légendes ou
d’illusion, qu’il n’y a donc rien à étudier. Les hantises étant
considérées comme une question peu sérieuse, le sujet est laissé aux
marchands de sensationnel : journaux à grand public racontant des
histoires d’horreur, émissions sur le "paranormal" présentant de manière
peu rigoureuse une masse hétéroclite de témoignages plus ou moins
crédibles, etc. Dans ces conditions il est difficile pour un
scientifique d’oser s’aventurer sur ce terrain miné.
E.F. : Quelle est,
selon vos critères personnels, la définition d’un fantôme ?
P.C. : Pour moi, un fantôme est une
manifestation perceptible de personnes, d’animaux ou autres entités,
alors que leur présence semble impossible (soit parce qu’ils sont
décédés, soit parce qu’ils sont très loin, etc.). Vous remarquerez que
cette définition reste au niveau de la perception et n’est nullement
interprétative : elle ne préjuge pas de la cause de l’apparition du
fantôme. La perception peut se faire par les différents sens : le plus
souvent la vue, mais aussi l’ouïe ou l’olfaction. Elle peut parfois se
faire par le biais de caméras ou d’appareils photos, mais les photos qui
restent inexplicables sont extrêmement rares car il s’agit généralement
d’artefacts photographiques.
E.F. : Que pensez-vous
des théories selon lesquelles les fantômes sont les esprits des morts ?
P.C. : C’est le type
d’interprétation le plus fréquent, et ce depuis l’aube de l’humanité. Ce
qui appuie ces théories, c’est que les fantômes délivrent parfois des
informations inconnues des vivants (révélations, avertissements,…),
semblant vraiment vouloir rentrer en relation avec leurs proches. En
parapsychologie, on sait de nos jours que ces mêmes informations peuvent
être obtenues par de "pures" voyances, ce qui affaiblit la crédibilité
de ces théories. Les apparitions de fantômes ne pourraient être que des
"mises en scènes" portées par l’imaginaire mythique.
Par ailleurs, les parapsychologues ont
pour la plupart pris le parti d’étudier les facultés inexplorées du
psychisme humain (des vivants), ils recherchent donc des théories
explicatives ne faisant pas appel à des concepts aussi flous ou
inutilisables que "les esprits des morts". C’est ma position également,
mais je n’affirmerais pas comme certains qu’il est absolument impossible
que les morts communiquent avec nous. Qui peut le savoir ?
E.F. : Vous-même,
avez-vous déjà été témoin de phénomènes paranormaux ? Si oui, de quelle
nature ?
P.C. : J’ai surtout eu de petits
"flashs" (voyance, précognition). Ma meilleure amie en a de bien plus
significatifs d’ailleurs. J’ai aussi participé, il y a des années, à une
séance de tables tournantes très impressionnante où la table est partie
à l’autre bout de la pièce. Mais les deux amies qui touchaient la table
n’ont jamais rompu le contact, si bien que je n’ai pas assisté comme je
l’aurais voulu à un "mouvement sans contact". En parapsychologie, il est
rare d’obtenir une conviction absolue : est-ce que cette prémonition ne
pourrait pas s’expliquer par le hasard ? Est-on bien sûr qu’il n’y avait
aucun moyen de pousser la table … ? Le doute subsiste toujours.
Quant aux hantises, j’ai eu beau camper
dans des châteaux écossais ou irlandais, je n’ai jamais rien observé. Il
faut dire que je n’ai jamais eu vraiment l’occasion de me déplacer sur
des lieux où des cas intéressants étaient signalés. Vous le savez, c’est
une activité prenante…
Toutefois, je peux vous raconter une
petite anecdote : alors que je venais de publier mon livre sur les
hantises et les poltergeists, j’ai eu chez moi une "pluie de
pierres". C’est un phénomène que j’avais relaté dans mon livre car on a
recensé un bon nombre de cas de maisons bombardées par des pierres.
Cette nuit-là, plusieurs cailloux ont heurté ma maison, montant jusqu’à
la terrasse du premier étage. Deux énormes pierres sont même tombées
dans ma piscine. Nous n’avons vu personne. Même s’il s’agit, comme je le
pense, d’un jeu de mauvais plaisantins, cela constitue cependant ce que
nous appelons une "coïncidence significative" : pourquoi cette pluie de
pierres à ce moment-là de ma vie ? (sauf à imaginer que j’étais
particulièrement visée à cause de mon livre, mais à priori personne ne
connaissait mon adresse, j’habitais dans un endroit isolé). Il n’y a pas
eu d’enquête, donc encore une fois on reste dans le doute…
E.F. : Rencontrez-vous
beaucoup de cas réels de hantises ?
P.C. : Non, en France très peu de
personnes appellent les organismes de recherche comme l’Institut
Métapsychique pour se plaindre de hantises. Il faut dire que nos
services ne sont pas très développés et encore peu connus.
Il en va tout autrement en Allemagne, où
l’un des centres de Freiburg reçoit en moyenne un appel par jour pour
des cas de poltergeists (mouvements d’objets ou bruits sans cause
apparente). A partir du moment où les gens ont un interlocuteur et
qu’ils n’ont plus peur d’être pris pour des fous, ils se confient.
E.F. : Objectivement,
faut-il avoir peur des fantômes et des phénomènes de hantises ?
P.C. : Personnellement, je ne le
pense pas. Dans l’immense majorité des cas, les phénomènes ne sont pas
dangereux et il n’y a pas de blessures physiques. Le dommage peut être
en revanche important au niveau psychologique, si l’on en arrive au
délire par l’accumulation d’interprétations inquiétantes : "le fantôme
est l’esprit d’un mort (ou d’une entité diabolique) qui m’en veut et va
me détruire, ou me pousser à commettre des crimes, etc." Si on
s’aperçoit que des personnes se complaisent dans de telles ambiances
morbides, il vaut mieux les pousser à consulter un psy.
E.F. : Croyez-vous aux
fantômes ?
P.C. : Comme vous pouvez
l’imaginer, je n’aime pas cette question, qui résume à peu près la seule
problématique présente dans les médias en France. Cette problématique
est totalement inintéressante. Je vous répondrai avec la maxime de
l’Institut Métapsychique : "Le paranormal, nous n’y croyons pas, nous
l’étudions".
Si l’on part de ma définition des fantômes
(celle que je viens de vous donner), le fantôme est une perception de
type particulier. Si quelqu’un dit voir un fantôme dans sa maison et
demande de l’aide ou un conseil, pourquoi ne pas le croire ? Si un
patient vient voir un psychiatre en lui disant qu’il voit des éléphants
roses, est-ce que le psychiatre va refuser de croire que le patient voit
des éléphants roses ? Non, la perception en elle-même a bien eu lieu.
Pour le fantôme, c’est la même chose : il est bien apparu au témoin
(sauf évidemment si celui-ci a monté un canular, cas très rare
d’ailleurs).
Maintenant, quand on pose cette question,
on sous-entend généralement : Croyez-vous que les esprits des morts
puissent revenir hanter les vivants sous forme de fantômes ? Ce qui
n’est pas du tout la même chose. A cette dernière question, je
répondrais que ce n’est pas mon hypothèse de départ (l’approche
scientifique n’est pas censée être fondée sur des croyances mais sur des
hypothèses).
E.F. : Peut-on
aujourd’hui prouver l'existence des fantômes ou de phénomènes anormaux
et inexplicables dans un lieu supposé hanté ?
P.C. : Comme vous le diront les
spécialistes de la question de la preuve scientifique, c’est un problème
épineux. A fortiori, c’est un problème encore plus complexe quand il
s’agit d’un phénomène paranormal. Comme je l’ai dit précédemment, on ne
peut jamais prouver un phénomène spontané à 100%, il reste toujours un
doute. "Est-ce que la bouteille a réellement volé toute seule à travers
la pièce ou est-ce qu’un des enfants a pu la lancer ?" ; "Est-ce que les
coups frappés ne sont pas dus à des bruits dans les tuyaux de chauffage,
même si ils semblent rythmés de façon significative ?" ; "N’a-t-on pas
oublié une explication rationnelle plus simple ?"
D’autant plus que si on essaie de filmer
un fantôme, par exemple, la caméra tombe en panne, le film est flou,
etc. C’est ce qu’on appelle "l’élusivité" du phénomène, qui a d’ailleurs
été théorisée par le physicien allemand Walter Von Lucadou.
Disons qu’à l’heure actuelle on possède
des rapports sur quelques cas qui ont été observés de manière rigoureuse
et qui sont relativement fiables.
E.F. : Ne pensez-vous
pas que l’attitude réductionniste des psychiatres orthodoxes et des
ultra-rationalistes ralentit l’étude de ces phénomènes ?
P.C. : Certains psychiatres ont
tendance à traiter des patients qui se plaignent de hantise par des
médicaments forts, alors que les personnes voudraient simplement être
écoutées et comprises. C’est regrettable mais je ne pense pas que cela
ait une influence sur la recherche. En revanche, si des spécialistes
médiatisés se posent en expert pour imposer leur opinion (ce qui est
déjà arrivé, aussi bien au niveau des psychiatres que des
psychanalystes, alors que ces "experts" n’ont jamais étudié sérieusement
la question), cela peut contribuer à empêcher que les fantômes soient
considérés comme un objet d’étude scientifique légitime.
Plus grave, une poignée de scientistes,
dont la voix est largement relayée par la presse, imposent une idéologie
du "Circulez y’a rien à voir". Malgré les réfutations des idées de ces
"ultra-rationalistes", comme vous dites, (voir en particulier les deux
derniers ouvrages de Bertrand Méheust), leur influence continue à être
importante en France.
Si l’on y réfléchit bien, l’assertion "les
fantômes ne peuvent pas exister" (que l’on enseigne en général à tous
les enfants français) n’est qu’une opinion sans aucun fondement
scientifique, c’est pourtant celle qui prévaut en tant que "conception
rationnelle".
En France, le monde intellectuel est
largement dominé par des modes ou des courants. Le sujet des fantômes
n’est pas à la mode et ne peut donc pas faire partie des sujets de
recherches "sérieux" d’organismes comme le CNRS.
Pourtant, et c’est enfin un signe positif,
des mémoires et des thèses sont soutenues dans les universités
françaises sur ces thèmes.
E.F. : Les fantômes et
les maisons hantées ont toujours été un sujet de prédilection et une
source d’inspiration pour les artistes de toutes catégories. Pensez-vous
que les artistes ont un rôle à jouer pour « éduquer » la population face
à ces phénomènes ?
P.C. : Je ne pense pas que le rôle
d’un artiste en général soit d’éduquer la population, mais plutôt de la
faire rêver, de l’émerveiller, de la distraire,… Par conséquent, si un
artiste prend pour thème les maisons hantées, je ne vois pas de raison
d’imposer des limites à sa créativité ou à son imagination. Je me suis
simplement amusée, dans un chapitre de mon livre, à relever quelques
points qui apparaissent souvent dans les œuvres de fiction mais ne
correspondent pas à des expériences vécues. Que ces éléments se
retrouvent abondamment dans la littérature, sur Internet ou au cinéma
ne me gêne pas, même si mon goût personnel ne me porte guère vers les
scènes "sanglantes".
E.F. : Aimez-vous les "ghost-stories" ?
Si oui, quels sont vos auteurs favoris ?
P.C. : Si vous voulez parler des
recueils de légendes et d’histoires de fantômes localisées
géographiquement, ils ne me passionnent guère. Par goût, je trouve ces
histoires un peu répétitives, ce sont des cas purement anecdotiques et
sans possibilité de vérification objective. J’aime seulement, lorsque je
visite certains lieux particulièrement évocateurs, prendre connaissance
des légendes qui y sont liées. Mais ce n’est pas spécifique aux
fantômes.
Dans un ordre d’idée plus scientifique, il
serait vraiment utile d’effectuer un travail de folkloriste,
d’ethnologue ou de psychologue sur le corpus des "ghost-stories" pour en
dégager les structures et les fonctions. Cela a été fait récemment pour
une thèse de psychologie en Suisse.
Mais tout cela ne veut pas dire que je ne
raffole pas des fictions relatant des histoires de fantômes, avec des
intrigues plus construites. J’ai beaucoup aimé, lorsqu’il est sorti, le
roman de Marc Lévy, Et si c’était vrai, une jolie histoire
romantique adaptée depuis peu à l’écran. D’ailleurs, c’est surtout par
le biais du cinéma que j’ai pu apprécier ces récits. J’aimerais citer
particulièrement le fascinant Sixième sens de Night Shyamalan,
ainsi que le film Les autres, où finalement les fantômes ne sont
pas ceux que l’on croit, ce qui donne un excellent ressort dramatique
aux scénarios, qui m’ont littéralement captivée. Il y a aussi bien sûr
les grands classiques : La maison du diable, L’aventure de Mme
Muir, Ghost, etc.
E.F. : Un article vous
a-t-il particulièrement intéressé sur notre site ? Reviendrez-vous sur
Maison-Hantee.com ? Pourquoi ?
J’aime bien "Les stars et le surnaturel".
Cela me fait penser à l’enquête d’Erik Pigani publiée dans son livre Psi,
enquête sur les phénomènes paranormaux. Toutes ces interviews
conduisent à la constatation que le psi est beaucoup plus répandu et
accepté parmi la population, que l’on fasse partie des stars ou non.
Cela dénote également un besoin de conserver le mystère de la vie, sans
nécessairement désirer des explications scientifiques à tout.
Peu de gens possèdent ma curiosité
apparemment.
Je reviendrai sur votre site car il est
très joliment fait et agréable à parcourir. On est aussitôt plongé "dans
l’ambiance". Bonjour, chers fantômes…
Pour en savoir plus :
>>
La
présentation de "Apparitions et maisons hantées : réalité inquiétante ou
fantasme ?" par Erick Fearson
>>
Le site de
l'Institut Métaphysique International (IMI)
>>
Le site du Groupe d'Etude
et de Recherche en Parapsychologie (GERP)
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