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Le photographe
du mystère est de retour ! Le 2 octobre 2006, Simon Marsden
publie chez Flammarion son nouveau recueil d’histoires de
fantômes et de photographies de lieux hantés, La France
hantée : Voyage d’un chasseur de fantômes.
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De
châteaux en cimetières, d'abbayes en donjons, de menhirs
oubliés en forteresses isolées, il nous entraîne sur la
piste de lieux insolites, au cœur de la France des
légendes, un pays qui boude souvent - à tort ! - son
propre patrimoine mystérieux. Près de soixante sites
énigmatiques ont été répertoriés, visités et
photographiés par ce spécialiste de l'étrange qui nous
livre ses clichés au style incomparable, ses récits de
rencontres réelles et irréelles, ses impressions parfois
terrifiantes et ses anecdotes de voyage. De la Normandie
à la Bourgogne jusqu'aux ruines cathares, en passant par
la Bretagne ou les châteaux de la Loire, Simon Marsden
signe un véritable carnet de bord, unique en son genre,
à la découverte des secrets surnaturels de nos régions. |
Un beau livre
d’ores et déjà collector !
Par Olivier Valentin
La première confrontation avec une
photographie de Simon Marsden est toujours un choc. Elle peut
faire peur, fasciner ou passionner mais elle ne laisse jamais
indifférent. Sans doute parce qu’elle ouvre une porte sur un
autre monde. Elle rend visible l’invisible. Elle défie les lois
de l’imagination et révèle l’étrange atmosphère du lieu qu’elle
représente. Simon Marsden est un photographe mondialement
reconnu. Mais c’est aussi un chasseur de fantômes hors pair.
Voyageur de l’insolite, il visite les lieux mystérieux, collecte
leurs légendes et imprime leurs secrets sur sa pellicule
photographique. Son but n’est pas de prouver la réalité des
phénomènes surnaturels mais d’en apporter la "substantifique
moelle".
Depuis l’aube de l’humanité, notre
patrimoine nous survit, laissant derrière chaque homme une trace
indélébile de son passage. Les pierres racontent des histoires.
Et lorsque Simon Marsden les photographient, elles s’animent.
Témoins d’un passé agité, nos édifices nous trahissent. Telles
des éponges imbibées de la passion des hommes, les ruines de
notre histoire révèlent nos tragédies. Pourquoi un château
est-il hanté ? Sans doute parce que le sang s’est mêlé aux
larmes, que l’amour a pactisé, malgré lui, avec la mort et que
la vie terrestre n’a pas achevé sa mission. Alors, le passé
revient pour nous rappeler nos devoirs de mémoire. Dames
blanches, vampires et autres créatures mythologiques surgissent
ainsi d’outre-tombe pour veiller à la sauvegarde de notre
patrimoine de l’imaginaire.
Parmi ces territoires
fantastiques, la France n’est pas en reste. Certes elle n’est
pas le meilleur élève à l’école des croyances mais certains
Français semblent préserver la part de mystère qui sommeille
dans leur région. Et Simon Marsden est allé à leur rencontre :
« Ce goût si français pour le rationalisme renâcle à accorder
une quelconque crédibilité au surnaturel. Pourtant, mes
interlocuteurs n’ont pas refusé de débattre de la question et il
m’est arrivé de rencontrer des personnes qui avaient eu une
expérience directe du paranormal. »
Auteur de nombreux ouvrages de
photographies sur des lieux hantés, Simon Marsden s’est forgé
une réputation et un style qui le précèdent à chacune de ses
expéditions. En bon détective, il prépare soigneusement ses
enquêtes. C’est ainsi qu’il s’est rapproché de Maison-Hantee.com
en 2004, et en particulier d’Erick Fearson, pour flairer
quelques bonnes pistes sur la France mystérieuse. Jusqu’à ce
jour d’avril 2005 où nous l’avons rencontré pour partager ses
secrets, à l’occasion d’un délicieux dîner au restaurant. Bon
vivant et fine bouche, Simon Marsden convie toujours la bonne
chère et le bon vin aux bonnes tables de son voyage. Avec
raison, il faut avoir l’esprit de château pour entrer en contact
avec l’esprit du château !
Le lendemain, il se rend au
Père-Lachaise pour un premier repérage, la nécropole parisienne
devant être le point de départ de son périple. Bien entendu, il
est hors de question de l’accompagner. Simon Marsden travaille
toujours seul. Mais la solitude étant sa meilleure arme pour
traquer les fantômes, il est souvent la proie de sentiments
troublants…
La solitude, arme
à double tranchant
Au Château de Carrouges, en
Normandie, ou à celui de la Hunaudaye, dans les Côtes d’Armor,
anciens théâtres de cruauté, il est victime d’étranges
sensations, alors qu’il prend des photos, seul. Au Château de
Rustéphan, en Bretagne, que Marsden eut beaucoup de difficultés
à localiser, il est intimidé par le "calme sépulcral" qui règne
dans ces ruines perdues au milieu des bois. Pour notre chasseur
de fantômes, le silence est souvent un avertissement. Dans les
tours de Largoët, au nord de Vannes, il trouve le décor
"ensorcellement mais étrangement muet".
A l’instar de la porte cintrée
qu’il photographie dans les vestiges de Rustéphan, ses clichés
ouvrent des portes sur un autre monde : un lieu surnaturel
peuplé de formes étranges qui sont tapies dans l’ombre et
attendent notre regard pour surgir. Comme les Celtes, Simon
Marsden croit à l’existence de ce monde parallèle, un univers
spirituel que nous pouvons investir par notre inconscient, sorte
de "sixième sens", si nous sommes suffisamment sensibles.
Il fera cette expérience, avec
prégnance, dans la mythique forêt de Brocéliande. En outre, dans
ces "atmosphères si singulières", il ne s’attarde pas. Il prend
ses photos et échappe, in extremis, aux attaques sournoises du
mystère.
A l’approche des tours d’Elven, à
Largoët, il est victime de l’excitation qui gagne tout chasseur
de fantômes : celle de pénétrer sur des terres inconnues,
hostiles mais néanmoins merveilleuses, au bout desquelles nous
sommes forcés d’aller dès lors qu’on y a posé le premier pas.
« L’idée me traversa que je n’étais peut-être pas le bienvenu en
ces lieux ».
Souvent, il se perd dans le dédale
de routes et de chemins mal balisés. Comme aux abords du Château
d’Alleuze, en Auvergne, il se dirige fréquemment vers un lieu
hanté, sans y croiser âme qui vive. La route vers le mystère est
plus semée d’embûches et de promeneurs égarés que de panneaux
indicateurs et de sentiers tout tracés. Une histoire de fantôme
se mérite ! A l’instar de l’alchimie, seuls les initiés trouvent
la voie…
Il faut aussi avancer avec
prudence dans des lieux accidentés, faute d’entretien. Au
Château de Paluel, en Dordogne, ravagé par un terrible incendie
pendant la Seconde Guerre Mondiale, le propriétaire met Simon
Marsden en garde contre les planchers instables et les couloirs
bloqués par des éboulis. Les lieux hantés résistent au temps
mais n’assurent pas la sécurité de ses visiteurs. Une
investigation de lieux hantés doit donc toujours être encadrée
par des règles strictes.
Les visites les plus troublantes
sont celles de lieux abandonnés, oubliés, disparus, que le
chasseur de fantômes découvre à l’orée d’une forêt ou au sommet
d’une colline, aux murs effrités par le temps et envahis par une
végétation hostile. Véritables tombeaux ouverts, ces vestiges
gothiques où le temps s’est arrêté, brisés par la mort et le
chagrin, vibrent encore des drames du passé : « Au fil de toutes
ces visites se développa en moi le sentiment persistant que,
derrière l’authentique beauté des paysages et l’impressionnante
majesté des édifices, se dissimulaient d’innombrables secrets,
et que dans les plus obscurs recoins erraient des âmes
perdues. »
Des aventures
humaines avant tout !
Animé d'un vrai flegme anglais,
Sir Simon Marsden sait créer le climat de confiance
indispensable pour collecter des témoignages sincères.
Au Château de Lanquais, en
Dordogne, la propriétaire fait une confidence au photographe :
« Je n’évoque jamais ce genre de sujet, de crainte de passer
pour une folle mais il m’arrive de sentir parfois la caresse
d’une main sur ma joue ou mon bras, comme si quelqu’un essayait
d’entrer en communication avec moi. » Ce profond respect de
Marsden pour ses hôtes et leurs expériences du mystère est
devenu l’une des clefs de son travail.
A Viverols, dans le Puy-de-Dôme,
où plusieurs habitants du village, croisés par hasard, l’aident
à orienter ses recherches, il sait habilement provoquer les
rencontres fortuites. Signes du destin, elles finissent toujours
par une bonne anecdote. Les chasses aux fantômes de Simon
Marsden sont avant tout de passionnantes aventures humaines
dédiées à la sauvegarde du patrimoine et à la mémoire des
anciens. Encore faut-il aller au devant de ces gardiens de
légendes.
Dans les allées gothiques du
cimetière du Père-Lachaise, un gardien, qui ne demande qu’à être
cru, lui fait des confidences…
A Chenonceaux, théâtre d’une
rivalité féminine qui eut cours au temps d’Henri II, la
conservatrice lui avoue « qu’il lui arrivait, ainsi qu’à ses
collaborateurs, d’entendre des bruits de pas, une fois tous les
visiteurs partis. Or, ils savaient qu’il n’y avait personne… ».
A la forteresse de Loches, dans la
Vallée de la Loire, le guide fait remarquer au photographe que
l’automne est la saison idéale pour découvrir le donjon et
l’histoire macabre de ses prisonniers : « En hiver, le frisson
de la mort y souffle littéralement ».
Au Château de Meillant, dans le
Cher, la mère du propriétaire, Jeanne de Mortemart, « entendait
souvent, dans l’aile gauche du château où elle vivait, des coups
sourds ou des bruits de pas dans les escaliers, au beau milieu
de la nuit… ». Son fils ne semble pas avoir hérité des mêmes
dispositions devant ces phénomènes, même s'il reconnaît que la
présence de nombreux passages et escaliers secrets, certains
encore inexplorés, cultivent immanquablement l’imaginaire.
A Chastenay, en Bourgogne, le
propriétaire, le comte Gabriel de la Varende, accepte la
présence d’esprits autour de lui. Et lorsque des visiteurs avec
qui il discute affirment apercevoir, derrière lui, un fantôme,
en tenue du Moyen Âge, il les croit sur parole !
A l'exception de quelques sites
comme Gisors ou Raray où il se heurte au scepticisme de leurs
conservateurs, aucun lieu, ni secret ne résistent à Simon
Marsden qui recueille les témoignages à l’encre "sympathique"...
Certaines personnes le mettent en
garde, comme le propriétaire de sa chambre d’hôtes, à Salers, au
cœur des volcans d’Auvergne. Ce dernier lui conseille de ne pas trop
déterrer les vieilles histoires du passé : « J’ai appris
d’expérience qu’il vaut mieux, parfois, ne pas fouiller trop
avant dans le mystère des Templiers. Leur puissance n’est pas
éteinte. »
A Montsaunès, dans le pays
cathare, Marsden a de nouveau l’occasion d’éprouver, avec
prudence, la fascination qu’exerce le mystère des Templiers sur
notre civilisation actuelle, en particulier devant les fresques énigmatiques de
l’église du village. Ses clichés donnent vie aux visages
sculptés. D’ailleurs, le photographe voue un vrai culte aux
statues, personnages de pierre, tellement vivants dans leur
immobilité. Au Château de Combourg, il transfigure de son
objectif la stature impressionnante de Chateaubriand "pétrifié" qui, chapeau à la main,
toise les visiteurs de son regard vide et pourtant intense. Dans
les lieux hantés, ce qui ne bouge pas fait peur... A Mirepoix,
dans les Pyrénées, il photographie les sculptures médiévales qui
ornent la maison des consuls : « Leur violence semblait refléter
celle de l’époque qui les avait créées. Vues à travers
l’objectif, leur visage grotesque et fantasque, à demi couvert
de poussière, me parut soudain dissimuler quelque secret ancien.
Ils semblaient littéralement se gausser des passants, les
défiant de comprendre le mystère dont ils étaient les
dépositaires. »
D’ailleurs, Marsden s’étonne
souvent devant l’indifférence des promeneurs. Le monde court
alors que les pierres fixent le temps. Elles semblent nous
parler. Et pourtant, les gens n’écoutent pas. Pourquoi ?
La mélodie du
mystère
Devant le Menhir de Guihalon ou
ceux de Monteneuf, en Bretagne, il constate avec amertume le
sort que nos contemporains ont réservé aux croyances de nos
ancêtres : ils n’y accordent plus d’importance, « à nos risques
et périls… » selon lui, alors que certains témoignages récents
parviennent encore à raviver nos peurs. Les vieilles pierres,
aux propriétés thaumaturgiques étonnantes, se laissent envahir
par la mousse et la végétation. Cependant, l’énergie sacrée qui
s’en dégage semble nous relier, d’un effleurement de la main, au
savoir énigmatique des civilisations primitives. Sortes de puces
électroniques du passé, les mégalithes auraient une mémoire.
Voire une âme puisque les légendes en parlent comme des êtres
humains transformés en pierre ! Or, ensorcelé par le chant des
pierres, Simon Marsden est parvenu à « capturer sur sa pellicule
une énergie spirituelle évoquant l’harmonie entre le visible et
l’invisible – qui ne demande qu’à être redécouverte. »
La mort, elle aussi, est devenue
un sujet tabou. Sauf pour les bretons, la culture celtique et
Simon Marsden.
Soucieux d’éprouver par lui-même
l’authenticité de certaines légendes, il n’hésite pas, quand il
peut, à loger dans les lieux hantés.
Au Château d’Ainay-le-Vieil, au
sud de Bourges, il reçoit un accueil très chaleureux du
propriétaire et de sa famille : dîner aux chandelles, histoires
et légendes de famille au coin du feu, nuitée en chambre
d’époque,… L’imagination trouve son décor pour s’exprimer : « Je
me sentais chez moi » confie-t-il.
A Veauce, dans l’Allier, il passe
une nuit agitée dans l’une des chambres d’hôtes du château. La
propriétaire lui rapporte différentes anecdotes concernant la
présence de fantômes. Avec son compagnon, ils ne se lassent pas
d’être les témoins de phénomènes déconcertants auxquels ils ne
trouvent aucune explication rationnelle. Avec le temps, les
propriétaires de châteaux hantés se sont habitués à côtoyer le
surnaturel, au risque de le payer d’une réputation contestée.
Avant de repartir, Simon Marsden fait une curieuse découverte
sur le plancher de sa voiture, alors qu’il est persuadé de
toujours la verrouiller…
Quand le fantastique fait
irruption dans la réalité, défiant toute logique, l’épouvante
est toujours au rendez-vous !
Rencontres
d’outre-tombe
Signant la préface d’une
anthologie de contes fantastiques, Jacques Bergier, grand
amateur d’insolite, écrivait : « L’épouvante, c’est la rupture
totale et inattendue avec les lois que nous croyons connaître,
c’est l’apparition de phénomènes impossibles à classer, peut
être issus d’un autre univers. »
En effet, au cours de son voyage,
Simon Marsden a plusieurs fois l’occasion de mettre ses sens à
rude épreuve.
A Largoët, dans le Morbihan, son
toit de voiture est heurté, dès son arrivée, par une force
invisible. Plus tard, au cœur des tours en ruine, il est témoin
d’une effroyable apparition : « Là, dans un obscur recoin, une
figure accroupie, aux longs cheveux emmêlés, me fixait de ses
yeux vides ».
A Autun, au pied de la Pyramide de
Couhard, ou au Château de l’Herm, en Dordogne, il a l’étrange
sensation d’être observé… voire suivi ! Et il n’ose pas se
retourner…
Devant les momies de
Saint-Bonnet-le-Château, en Bourgogne, ou les ossements de l’église
monolithique Saint-Jean à Aubeterre-sur-Dronne, en limite du
Périgord, il éprouve un
curieux malaise à les photographier.
Enfin, après certaines visites
comme au château de Quéribus, au pays cathare, il est en proie à
de terribles cauchemars…
A Randan, près de
Clermont-Ferrand, Simon Marsden a l’impression de connaître le
château, de l’avoir déjà visité du temps de sa prospérité, et
même d’être familier des objets qu’il contenait autrefois.
Pourtant, le château a brûlé accidentellement en 1925. Et le
photographe n’était même pas né à cette époque. Il s’interroge
alors sur la possibilité pour l’être humain d’hériter de la
mémoire de nos aïeuls, conservée « comme un rouleau de
pellicule » : « Que nous évoque, quand nous le prononçons, le
mot fantôme ? Y voyons-nous l’esprit d’une personne disparue,
son âme ? Un vestige ou la trace infime de quelque chose qui
fut ? Quelles sont les raisons profondes qui font que telle
maison ou tel lieu singulier seront hantés ? »
Les hantises sont souvent des
histoires d’amour qui finissent mal… en général ! Les fantômes
de femmes éplorées qui n’ont jamais pu vivre leur passion
amoureuse avec sérénité ont donné naissance aux légendes des
Dames Blanches. Nombreux sont les lieux hantés, comme Mortemer, Trécesson ou Veauce, qui possèdent leur propre Dame
Blanche. Elles confirment la règle selon laquelle celle qui n’a pas réussi à accomplir son destin de son vivant
revient d’outre-tombe pour reprendre sa tâche… en vain ! Alors
la hantise est récurrente et symbolique. Simon Marsden est très
sensible à la mélancolie de certains de ces lieux. En parlant du
Château de Chastenay, dans l’Yonne, il écrit : « Jamais, je
crois, je n’avais imaginé découvrir lieu aussi chargé de secrets
et de mystère ».
D’autres lieux, même enchanteurs,
vibrent encore des horreurs du passé : Carrouges et la
malédiction de sa sorcière, Tiffauges et Champtocé avec Gilles
de Rais, La Hunaudaye et son "goût" pour la mort, le Mont
Saint-Michel et sa baie de sang, Azay-le-Rideau victime de la
susceptibilité du Roi de France, etc. Simon Marsden ne compte
plus les affaires criminelles qui rythment les histoires des
châteaux de France : trahisons, conflits, tortures, meurtres,
carnages, débauches,…
Il termine son voyage à
Arles, ville de Provence où furent projetées ses photographies à
l’amphithéâtre romain, à l’occasion d’un festival, dans les
années 80. De retour au cœur de l’arène, il se plonge, par
l’esprit, dans la peau d’un gladiateur jusqu’à retrouver
l’ambiance sombre et oppressante des couloirs de la mort. Le
photographe de l’étrange ne craint pas les phénomènes
surnaturels. Au contraire, en bon chasseur, il aime les défier.
Et à force de côtoyer le monde des spectres, il finit par se
demander s’il n’est pas devenu lui-même un "homme hanté" ?
Ancien étudiant de la Sorbonne,
Simon Marsden est très attaché à la France. Il y a douze ans, à
l’occasion de son livre Journal of a Ghosthunter qui
porte sur plusieurs pays d’Europe, il a déjà parcouru certaines
routes mystérieuses de France. Pour la France hantée, il
est revenu sur ses traces (Versailles, Couhard, Raray, Champtocé
et Rennes-le-Château) pour les compléter et constater que le
poids du passé n’avait pas pris la moindre ride. Cependant,
hormis les anciens guides noirs publiés chez Tchou, il déplore
le manque de références bibliographiques sur les mystères et
légendes de notre pays.
Avec La France hantée : Voyage
d’un chasseur de fantômes, le mal est réparé et la voie
ouverte…
Thank you Sir !
O.V.
La France hantée
: Voyage d'un chasseur de fantômes
Simon Marsden
Beau Livre Flammarion
140 photos inédites N&B, 192 pages
Prix éditeur : 40 Euros
Date de publication : 02/10/06
En savoir plus :
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Le site officiel de Simon
Marsden
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Entretien et bibliographie (archives Maison-Hantee.com)
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