Les résultats du concours
"Chasseurs de fantômes"
A l’occasion de la sortie, le 2
octobre 2006, du nouveau livre du photographe Simon Marsden, "La
France hantée : voyage d’un chasseur de fantômes" aux éditions
Flammarion Beaux Livres, Maison-Hantee.com a organisé, du
vendredi 13 octobre au lundi 6 novembre 2006, un jeu-concours
par internet sur la thématique des lieux hantés en France et des
histoires "vraies" de fantômes, en partenariat avec le site web
de 13ème Rue, la chaîne "action et suspense" diffusée sur câble
& satellite.
Pendant le "mois de l’horreur"
programmé sur
www.13emerue.fr, les internautes ont été invités à écrire
une courte histoire de fantômes, rapportée par un tiers ou vécue
personnellement, associée à un lieu hanté existant ou ayant
réellement existé en France. Il ne s’agissait pas d’inventer une
fiction mais de témoigner d’une anecdote réelle, à l’instar des
légendes populaires de nos régions. Les participants ont été
jugés sur l’authenticité de leur histoire, l'originalité, le
respect du thème (fantômes et lieux hantés) et des contraintes
(rédactionnelles et géographiques), et de leur implication
personnelle dans le récit.
Un jury composé de professionnels
a sélectionné les meilleures histoires puis s'est réuni, en
présence d’un huissier de justice, pour attribuer les prix.
Voici les textes des 4 premiers gagnants. Ils ont été
volontairement modifiés afin de ne pas laisser paraître de noms
ou de lieux.
1er prix
Cette histoire remonte à environ 17 ans, j’avais à l’époque une
douzaine d’années. J’habitais une maison dans la Marne avec mes
parents, souvent absents et ma sœur aînée mais qui en fait
restait la semaine en internat.
Je
me retrouvais donc souvent seule dans cette maison.
Mes
parents l’avaient acheté à un vieil homme veuf qui préférait
partir en maison de retraite. Au début, il y avait l’excitation
de l’installation mais très vite des choses se sont passées. Il
y a déjà l’ambiance… Toute la famille s’est vite retrouvée
particulièrement tendue, c’était étrange et malsain. Je ne
saurais exactement expliquer l’oppression et la tension
ambiante, c’était irrespirable.
Les
pièces les plus marquées étaient le salon et la grande chambre
que je partageais avec ma sœur. Les souvenirs les plus
mémorables sont notamment les 3 fois où je suis restée "collée"
pendant quelques secondes à l’interrupteur de la salle à manger.
Bizarrement, il ne se passait rien de plus et pourtant j’aurais
dû finir bien plus mal en point ; ça faisait même des
étincelles. Je me retrouvais à avoir peur d’allumer la lumière
mais je refusais de traverser cet endroit dans l’obscurité, la
pièce voisine était le fameux salon. Je dis "fameux" salon car
après enquête, il s’avère que la femme de l’ancien propriétaire
y tenait son atelier de couture (c’était son métier) et qu’elle
y avait fini ses jours, trop malade pour monter à l’étage. Je
commençais à mieux comprendre cette sensation désagréable que
nous ressentions tous dans ce salon. Dans cette pièce, il y
avait un renfoncement avec des étagères et en bas de celui-ci
une porte verticale, coulissante en bois et très lourde. Un
jour, en présence de ma mère, je remarque que nous n’avons
jamais ouvert cette porte ; ce que j’exécute. La porte tient
seule. Confiante, je la lâche, me retourne vers ma mère en
disant que puisque le meuble est vide, on pourrait en profiter
pour y mettre quelque chose. A peine, avais-je fini ma phrase
que la porte s’est abattue sur mon orteil. Outre la douleur,
j’ai vraiment eu l’impression qu’on forçait cette porte. J’ai
toujours les séquelles de cet « accident ».
Je
me retrouvais souvent seule dans cette maison, même tardivement.
Dès que le dernier parent partait, le téléphone se mettait à
sonner. Quand je répondais, c’était le silence ou une
respiration. C’était quelque chose qui me terrifiait. J’ai
d’abord cru à un détraqué, je restais donc planté avec un gros
couteau de cuisine et ma batte de baseball. Je finissais par
débrancher le téléphone en écoutant les moindres bruits.
Quand j’ai dis ça à mes parents, ils ne m’ont pas crue et ont
insisté pour que je ne débranche plus le téléphone. Ces appels
continuaient, toujours dans les mêmes cas.
Une
énième fois, j’ai craqué. Je me sentais particulièrement
oppressée et presque poursuivie dans la maison. J’ai donc
débranché ce fichu téléphone. Je n’ai pas entendu un seul bruit
et j’étais seule dans la maison. 5 minutes plus tard, le
téléphone sonnait…
Mes
parents sont rentrés juste après. Je les ai retrouvés et leur ai
expliqué la situation. Ils commençaient à se demander si je
n’inventais pas ces histoires ou si je n’étais pas folle. En
effet, quand nous avons regardé la prise téléphonique, elle
était branchée ! Mes parents m’ont assuré ne pas l’avoir
touchée. L’ambiance était vraiment malsaine et c’était comme si
nous n’étions plus nous même, nous devenions même haineux.
Vraisemblablement, le fantôme de cette maison ne nous souhaitait
que du malheur et voulait vraiment qu’on quitte cette demeure.
Elle a réussi et notre famille n’a plus jamais été la même après
ça. Bien des années plus tard, cette histoire me travaille
toujours. Je ne l’avais jamais vraiment évoqué, mais un jour, il
y a quelques années, ma mère m’a avoué que pour elle aussi
l’esprit de cette femme était bel et bien présent et qu’elle
avait vraiment de nous en vouloir d’occuper son territoire. Nous
avions toutes les deux la sensation qu’elle était prête à tout
pour que nous quittions cet endroit. J’avais toujours vécu en
HLM mais même si j’étais contente de m’installer dans cette
maison avec terrain et potager, je n’avais qu’une envie,
retourner dans mon HLM !
Mélanie COUSIN
Elle
gagne une photographie en édition limitée de Simon Marsden,
extraite de son dernier livre "La France hantée" (30,5 x 40,6
cm, tirage papier numéroté) d’une valeur de 1 330 Euros et un
livre "La France hantée" dédicacé par Simon Marsden, d’une
valeur de 40 Euros.
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2ème Prix
Dans les entrailles de lave noire
Saint-Flour, capitale de la Haute-Auvergne. "La cité des vents",
c’est sa réputation. Une ville érigée sur les hauteurs d’un
plateau au pied de la chaîne des volcans. Ou plus exactement, à
la pointe d’une coulée de lave, vieille de plusieurs millions
d’années. C’est là, dans la ville "haute", que se dresse une
vieille demeure bourgeoise, au n°7 d’une ruelle étroite, dans
l’alignement de la vieille cathédrale massive de pierre noire,
dans laquelle le vent s’engouffre continuellement dans un
sifflement incessant.
La
maison est abandonnée depuis plus de quinze ans. Elle fut la
propriété de la comtesse de M., décédée il y a une vingtaine
d’années. Une femme de l’aristocratie provinciale, très dure,
voire mauvaise avec son mari, dit-on au pays. Elle avait quatre
enfants : deux garçons et deux filles. À l’heure de l’héritage,
ils se sont déchirés. La comtesse de M. possédait de nombreuses
propriétés de valeur un peu partout en France, comme ces
domaines du Massif Central, des terres en Lozère ou des châteaux
dans le Gers.
Son
patrimoine était aussi culturel. Quelques-unes de ses
bibliothèques renfermaient des livres uniques. Autant de biens
tombés aujourd’hui aux oubliettes. Ne pouvant se mettre
d’accord, les enfants ont également laissé la belle demeure
tomber en lambeaux. Les faits qui suivent sont ceux rapportés
par Joséphine*, une habitante de la ville.
« Tout le monde à Saint-Flour savait que la famille ne voulait
pas vendre. Mais j’en étais tombée amoureuse. Elle avait un côté
mystérieux, avec son grand mur fermé sur la rue, sa cour
intérieure au bord de la falaise et ses fils de fer au niveau
des fenêtres. » Grâce à des relations professionnelles, la jeune
femme finit par visiter les lieux. « C’était vraiment une
chance… cette maison en faisait rêver plus d’un. » Une
exploration pour le moins originale : « De jour, mais à la lampe
torche ! Seules deux ou trois des cinquante fenêtres étaient
ouvertes. »
La
bâtisse a une particularité. Outre son rez-de-chaussée, ses deux
étages et son grenier, elle présente la particularité très "sanfloraine"
d’avoir quatre niveaux souterrains, creusés dans la roche, à
même la falaise. « On descend un peu comme dans un labyrinthe.
Le premier niveau, c’est la chambre d’un ancien évêque. On
descend encore et on se retrouve dans son bureau, avec sa
bibliothèque. Et quand on arrive à l’étage le plus bas, on tombe
sur… un pigeonnier ! » Il faut dire que, même à cette hauteur,
la ville « basse » se trouve encore à une bonne centaine de
mètres en dessous. « J’étais très contente de visiter mais en
même temps, je ressentais quelque chose de bizarre. Toujours
est-il que l’on m’a laissé les clefs. J’étais folle de joie ! »
C’était il y a maintenant deux ans, à l’automne 2004. Deux jours
plus tard, Joséphine et son compagnon accueillent pour quelques
jours M., leur ami Berbère. « Il est ce que l’on appelle un
Shaman. Même si je ne suis pas du genre à croire à ce genre de
choses, je sais qu’il a des "dons" ». En arrivant dans
l’appartement de ses hôtes, l’homme aperçoit les clefs, posées
sur un coin de table. Il m’a dit : « Je ne peux pas dormir à
côté de ça. Ces clefs sont maudites. » Il demande alors du gros
sel et met les clefs dans un pot, devant la porte. « Cela m’a
fait flipper. »
Le
lendemain, l’architecte convainc son ami de visiter cette
fameuse maison. « Il ne voulait pas. En arrivant, il est très
vite devenu blanc et il est sorti. Moi-même j’étais très mal ».
À côté de l’entrée principale se trouvent les n°9 et 9bis, deux
bâtiments jouxtant l’hôtel particulier et dans lesquels étaient
logés autrefois les domestiques. L’ensemble porte un nom, plutôt
exotique pour la région : "Caïfa". « C’est là que M. nous a dit
que cela signifiait "démon", "maléfique", "qui vient de la
terre". Autant dire que cela m’a fait un drôle d’effet, alors
que personne ne savait ici ce que cela voulait dire, d’avoir une
explication par une personne qui n’est pas vraiment du cru ».
Plus
angoissant, quand M. sort de la maison, apeuré, il confie à la
jeune femme : « J’ai vu, Thomas*, ton compagnon, pendu dans le
hall, au bout d’une corde. Cette maison est hantée. Il y avait
des habitants qui sont encore là. Ils ne veulent pas que l’on y
habite. Il s’est passé quelque chose de très dur ici. Il n’y
aura jamais personne qui habitera ici. » Joséphine en ressort
secouée. Quelques jours plus tard, sa mère viendra visiter la
demeure : « Elle aussi n’a pas aimé. Elle m’a dit qu’il y avait
une atmosphère très froide qui la mettait mal à l’aise ». La
mère non plus, ancien professeur d’histoire, n’est pas du genre
à se laisser compter sornettes.
« Reste que je ne veux plus y mettre les pieds, poursuit
Joséphine. Toute cette expérience m’a glacée ».
Depuis ce temps, la maison bourgeoise reste close. L’intérieur
est pourtant remarquable. Une enfilade de grandes pièces, aux
murs souvent superbes avec un parquet de chêne et des fresques
au-dessus des cheminées. Depuis deux ans, elles sont restées
dans le noir. Prisonnières des entrailles de cette coulée de
lave noire.
*
Noms fictifs pour protéger l’anonymat des protagonistes.
Guillaume BOUNIOL
Il
gagne un coffret cadeau "Invitation gastronomique au Château"
offert par
Weekendesk d’une valeur de 269 Euros et un livre "La France
hantée" dédicacé par Simon Marsden, d’une valeur de 40 Euros.
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3ème et 4ème prix
Les regrets sont éternels
Il y
a maintenant plusieurs années, je perdais mon père et ce fut
bien sûr un déchirement. Orphelin très tôt, il n'avait pas eu
une vie facile jusqu'à ce qu'il épouse ma mère et fonde une
famille bien à lui qui fut sa joie. Il lui restait toutefois un
demi-frère beaucoup plus âgé mais qui n'avait pas voulu le
recueillir lorsqu'il s'était retrouvé sans parent. Cependant, le
temps passant, mon père avait souhaité renouer ses liens du
sang. Avec difficulté et hésitation, un sentiment fraternel
avait été tissé. Ce dernier venait à la maison une fois par an
et la famille lui rendait la politesse également une fois dans
l'année.
Bien
que plus jeune, mon père mourut et ce frère qui n'avait jamais
tellement montrer son affection, acheta une énorme plaque
funéraire avec la mention "à mon frère" supplantant toutes
celles qui jonchaient sa tombe dorénavant, offertes au défunt
par famille et amis. Il est vrai que ce dernier aimait à montrer
qu'il avait beaucoup d'argent et que nous n'étions pas moins
qu'une famille nombreuse un peu trop vivante et remuante pour
lui, très certainement, et surtout beaucoup trop modeste pour
avoir un quelconque intérêt.
Toutefois, la vie réserve toujours des surprises à ceux qui
dédaignent un peu trop leur prochain et la fille unique de mon
oncle fut un jour assassinée sauvagement par son propre époux,
lequel se suicida à son tour. Ce bain de sang marqua le déclin
de mes deux lointains parents. Ils basculèrent dans un désespoir
sans fin, maudissant le destin qui les rendait seuls, vieux et
fous de chagrin. La mort les rattrapa très vite tous les deux
mais pas suffisamment pour avoir le temps de pleurer leur enfant
disparu, leurs espoirs perdus et leur fortune inutile.
Les
années ont passé sur le cimetière, à Amiens, où repose mon père.
Tant de fleurs ont fané. Ces jolies roses enfermées dans une
boule en ver se sont décolorées. Ces plaques funéraires amassées
sur son monument ont cassé, rouillé ou ont été jetées car trop
abîmées par le temps... justement comme celle qui portait ces
mots "à mon frère"...
Or,
un jour où ma mère faisait sa promenade régulière jusque sur la
tombe de mon père, elle fût surprise et en même temps apeurée de
retrouver un plaque flambante neuve, à l'endroit même où se
tenait la précédente et qui portait les mêmes mots "à mon
frère".... Or de ce frère, il ne restait plus rien, ni personne
qui aurait pu avoir l'égard d'amener cette offrande ! Il ne
pouvait donc s'agir que d'une erreur... Aussi, ma mère dégagea
la lourde plaque du monument et la posa juste devant, très
troublée et ne sachant qu'en penser. Je fus prévenue mais n'eut
pas d'explication valable à fournir... Quelques jours plus tard,
la plaque avait été remise à sa place initiale et chaque membre
de la famille fut interrogé à ce sujet... Ce fut la stupéfaction
générale. Ma mère qui n'arrivait pas à rester indifférente, se
rendit au cimetière et fit disparaître le morceau de granit dans
la première benne à ordure qu'elle trouva à la sortie du petit
cimetière, et chacun se dépêcha d'oublier.... mais le répit ne
dura pas : quelques jours plus tard la plaque se tenait à
nouveau à sa place toujours aussi étincelante, comme pour se
distinguer.
Je
ne ferai pas plus de commentaires sur cet objet surgi de nulle
part et qui refuse de disparaître, car je ne sais toujours pas
comment l'interpréter. Tacitement, la famille évite le sujet car
il n'existe pas d'explication logique et il est vain d'essayer
d'en trouver une.
Toutefois, depuis lors, je sens toujours une présence pesante
lorsque je me rends sur la tombe de mon père. Par contre, ma
conclusion, je la lis tout autour de moi : les regrets sont
éternels.
Astrid DEROLEZ
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Le moulin hanté
Mon
anecdote se déroule en France, dans les Landes, à
Aire-sur-l’Adour, située à 20 kilomètres de Mont de Marsan. Mes
parents, un ami et sa femme avaient loué un moulin qui avait été
partiellement détruit par un incendie puis rénové par le
propriétaire afin d'en faire des chambres d’hôtes. A l'époque,
ma sœur était âgée de 6 ans et moi je n'étais encore qu'un bébé
et ne marchais donc toujours pas. Je tiens donc cette histoire
de mes parents et de leurs amis.
La
première journée se déroula sans encombre puis, le soir venu, ma
mère alla me coucher ainsi que ma sœur, à l'étage, puis mes
parents et leurs amis descendirent en bas se mettre à table. En
ce temps nous avions un Setter Irlandais, répondant au nom de
Sikki, c'était un vieux chien pas méchant pour un sou. Lors du
souper il se tenait allongé sous la table lorsque, d'un coup
sec, il se leva et se dirigea vers un coin de la pièce et
commença à aboyer en suivant du regard un être invisible pour
mes parents et leurs amis mais pas pour mon chien. Puis, Sikki
arrêta d'aboyer et se recoucha. Il n'y eut aucun autre incident
dans la soirée.
Le
lendemain, la journée se passa normalement puis le soir arriva
et, comme d'habitude, ma mère m'emmena dans ma chambre située à
l'étage. Avant de me faire un bisou, elle s'assura que les
volets étaient fermés afin que le soleil du lendemain ne me
réveille point. Une fois la fenêtre vérifiée, elle m'embrassa et
retourna au rez-de-chaussée. Aucun incident ou manifestation ne
se produisit. Ce ne fut qu'au petit matin que ma mère remarqua
que mes volets étaient grands ouverts. Le premier jour, elle ne
dit rien et ne releva pas l'anomalie. Ce n'est qu'au troisième
jour où il se déroula le même incident qu'elle en parla aux
autres. Son ami lui dit qu'elle devait les avoir mal fermés et
qu'il s'en chargerait. Mais, le quatrième jour, ils furent de
nouveau retrouvés grands ouverts, sans explication.
La
journée du cinquième jour marqua la fin d'une ballade pour mon
père et son ami à cause d'un violent orage. Ils rentrèrent
s'abriter dans le moulin. Les deux femmes était parties faire
les boutiques et j'étais couché dans la chambre en haut de
l'escalier. Ma sœur s'était endormie dans sa chambre. Mon père
et son ami était donc en bas et prenaient un verre lorsqu'ils
entendirent des bruits de pas à l'étage. Ils se ruèrent dans
l'escalier croyant que, marchant, je ne tombe dans l'escalier
mais ils me trouvèrent allongé dans mon berceau, dormant
profondément, tout comme ma sœur. Sikki aboya de nouveau, comme
au premier jour et les deux hommes sentirent comme une présence.
Il
restait un dernier jour à mes parents et leurs amis avant de
s'en aller et ils décidèrent d'inviter le voisin du moulin pour
lui parler des phénomènes bizarres dont ils avaient été témoins.
Celui-ci leur révéla que autrefois une partie du moulin avait
été ravagé par un incendie et que la femme qui y vivait, en
proie à la boisson, n'avait pas réussit à sortir, brûlant vive
dans les flammes. Notre voisin avait un chien, un dobergman, qui
refusait d'entrer dans le moulin depuis ce drame. Au moment de
nous quitter, il nous dit que cette femme adorait les jeunes
enfants du temps où elle était de ce monde. Puis, nous quittâmes
le moulin.
Depuis, nous avons essayé de le louer de nouveau mais le
propriétaire s’y refuse suite à des plaintes de locataires ayant
vécu des événements étranges. Chacun se fera son idée sur cette
anecdote. Pour ma part, je pense qu'il s'agit là d'une présence
d'un ectoplasme. Or, depuis cette aventure, je m'intéresse à ces
phénomènes paranormaux…
David LYANNAZ
Ils
gagnent chacun un livre "La France hantée" dédicacé par Simon
Marsden, d’une valeur de 40 Euros.
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Les
autres gagnants sont : Bénédicte ETIENNE / Agnès DUART / Roselyne de CROZALS /
Nathalie LACOFFRETTE / Laetitia GAUTREAU / Sandra GAUTRON /
Yohann POUTONNIER / Laurent BASTIEN / Séverine BARTOLO / Eric
MEJEAN / Jérôme HOUDET / Pascal BRUNI / Nathalie GUIRAL /
Evelyne AURIBAULT / Vincent GALICHET.
Ils
recevront prochainement leur cadeau.
Merci à tous pour votre participation ! |